Guess which researcher owns this object?

  • Research
  • Science and society
Published on February 27, 2025 Updated on February 27, 2025
Dates

on the February 24, 2025

A researcher has chosen an object to illustrate his research topic: a model of the human brain. What link can there be between this brain and stress-related disorders such as anxiety, and addictions such as those to drugs and alcohol?

Le stress chronique, qu’il soit d’origine sociale, environnementale ou lié à des comportements spécifiques, est un facteur central dans l’apparition et la persistance de nombreux troubles mentaux, tels que la dépression, l’anxiété ou encore les dépendances. Ces dernières, qu'elles soient liées à des substances comme les drogues et l'alcool, sont souvent en comorbidité avec des troubles de l’humeur, créant ainsi un cercle vicieux difficile à rompre. Mais comment le stress affecte-t-il le cerveau et quel est le lien avec les addictions aux drogues ? 

Les travaux de ce chercheur se concentrent sur la manière dont le stress modifie le fonctionnement des circuits neuronaux, en particulier ceux associés à la dopamine et au glutamate.

Ces deux neurotransmetteurs jouent un rôle crucial dans la gestion des émotions, des récompenses et de la motivation. Le stress chronique, en perturbant ces systèmes, altère les fonctions du cerveau et crée des déséquilibres qui favorisent le développement de troubles mentaux et de dépendances.

Le chercheur explore particulièrement les mécanismes moléculaires derrière ces altérations. En étudiant l'interaction entre les récepteurs de la dopamine (D1R et D2R) et ceux du glutamate (NMDAR), il espère identifier des cibles thérapeutiques potentielles. Celles-ci pourraient permettre de mieux traiter les troubles liés au stress, comme l’anxiété, la dépression et les dépendances. L'idée est de ne pas se concentrer uniquement sur les récepteurs individuels de ces neurotransmetteurs, mais sur leurs complexes, des structures qui émergent comme des cibles de traitements plus précis et potentiellement plus efficaces.


Le résultat ? La maquette d'un cerveau humain.

Cette maquette représente le cœur même de son étude : les zones cérébrales spécifiques qui sont modifiées lors de troubles comme l'anxiété et les dépendances. En tenant cette maquette, il souhaite rappeler l’importance de comprendre ces circuits cérébraux pour avancer vers des traitements plus ciblés et moins généralisés, comme ceux proposés par les médicaments actuels. 

Les travaux de mon équipe s’intéressent aux mécanismes sous-jacents des troubles liés au stress, comme les addictions et les troubles anxio-dépressifs. Pour illustrer cela, j'ai choisi de tenir une maquette du cerveau humain. Le cerveau est au cœur de ces affections, et cette maquette symbolise les zones et les circuits cérébraux que nous étudions. L’identification de nouvelles cibles moléculaires dans le cerveau pourrait ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques pour traiter ces conditions complexes.

Indications scientifiques :

  • Neurotransmetteurs impliqués :

    • Dopamine (DA) : Un neurotransmetteur clé dans le système de récompense du cerveau, essentiel pour les comportements motivés, la gestion des émotions et les récompenses.
    • Glutamate (Glu) : Le principal neurotransmetteur excitateur, impliqué dans l’apprentissage, la mémoire et la plasticité neuronale.


Alors, quel chercheur se cache derrière cette approche ?

  • Chercheur en neurosciences du stress
  • Chercheur en neurologie comportementale
  • Chercheur en psychologie clinique
Cliquez pour découvrir la réponse !

Ce chercheur n’est autre que Jacques Barik, spécialiste des mécanismes cérébraux liés au stress dans le cadre du projet DROPSTRESS financé par l'Agence National de la Recherche (ANR). La maquette du cerveau humain choisie par le chercheur symbolise les régions cérébrales clés qu’il étudie pour mieux comprendre les impacts du stress sur le cerveau et identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques contre les troubles liés au stress et aux dépendances, en ciblant les mécanismes moléculaires à l'origine des symptômes plutôt que de simplement traiter les symptômes eux-mêmes.